Sinn d’Lëtzebuerger Enseignantë fit genuch fir d’Digitaliséierung?

En Thema wat esougutt bei den Entrevuë vun der Chamber mam Jugendparlament den 2. Mäerz 2018 ewéi och mat der Delegatioun vun de Jonke vum Atelier 99ID den 9. Mäerz 2018 zur Sprooch koum, ass de Manque u Wësse vun den Enseignanten am Beräich vun den Informatiounstechnologien.

Sou steet an der Resolutioun vum Jugendparlament iwwert d’kënschtlech Intelligenz (vum 8. Februar 2018):

« Alarmé par le manque d’éducation, à savoir les connaissances sur l’Informatique chez les jeunes, nous craignons que dans un proche avenir, ils ne sauront pas s’en servir et seront complètement perdus. En effet, le savoir informatique qu’ils possèdent ne dépasse pas les connaissances de bases des logiciels de traitement de texte. Ces connaissances sont donc insuffisantes. Or, parfois ils ne savent même pas acquérir ces connaissances eux-mêmes. En ce qui concerne les professeurs, leur niveau informatique est souvent pire que celui de leurs élèves » (am Original ass de léschte Saz net ënnerstrach).

Am Dokument 99ID, am Abschnitt iwwert d’Educatioun, gëtt dee selwechte Problem ervirgestrach an en „Update op de neie Stand vun der Technik fir Proffen“ gëtt ugeroden.

Well d’Digitalisatioun net wäert halt maache virun der Schoul, ass et evident, dass eng zolidd Formatioun vun allen Enseignanten, esougutt am Fondamental ewéi am Secondaire, am Beräich vun den Informatiounstechnologien onerlässlech wäert sinn.

An dësem Sënn wëll den LSAP-Deputéierten Franz Fayot an enger un den Erzéiungsminister geriichte parlamentarescher Fro gewuer ginn, ob de Minister d’Aschätzung vum Jugendparlament a vum Atelier 99ID iwwert déi mëttelméisseg Kenntnisser vun den Enseignanten am Beräich vun den Informatiounstechnologien deelt an ob hie konkret Moossname plangt, virun allem am Beräich vun der Formation continue vun den Enseignanten, fir dës Situatioun ze behiewen. Schliisslech freet de Franz Fayot wéi eng Initiativen de Minister nach wëll huelen, fir d’Kanner an déi jonk Schüler, esougutt am Fondamental ewéi am Secondaire, nach besser op d’Erausfuerderunge vun der Digitaliséierung virzebereeden.


 

Monsieur Mars Di Bartolomeo
Président de la Chambre des Députés
Luxembourg

Luxembourg, le 29 mars 2018

 

Monsieur le Président,

Conformément à l’article 80 de notre Règlement interne, je vous prie de bien vouloir transmettre la question parlementaire suivante à Monsieur le Ministre de l’Education nationale, de l’Enfance et de la Jeunesse.

Un sujet récurrent évoqué lors des entrevues aussi bien avec le Parlement des Jeunes lors du hearing du 2 mars 2018 qu’avec la délégation de jeunes de l’atelier 99ID le 9 mars 2018 est le manque de connaissances des enseignants dans le domaine des technologies de l’information.

On peut ainsi lire dans la résolution du Parlement des Jeunes sur l’intelligence artificielle (du 8 février 2018):

« 1. Alarmé par le manque d’éducation, à savoir les connaissances sur l’Informatique chez les jeunes, nous craignons que dans un proche avenir, ils ne sauront pas s’en servir et seront complètement perdus. En effet, le savoir informatique qu’ils possèdent ne dépasse pas les connaissances de bases des logiciels de traitement de texte. Ces connaissances sont donc insuffisantes. Or, parfois ils ne savent même pas acquérir ces connaissances eux-mêmes. En ce qui concerne les professeurs, leur niveau informatique est souvent pire que celui de leurs élèves, » (nous soulignons).

Dans le document 99ID, dans la section sur l’éducation, le même problème est épinglé, et il est recommandé de prévoir un « Update op de neie Stand vun der Technik fir Proffen ».

Alors que la digitalisation ne fera pas halte devant l’école, il est évident qu’une solide formation de tous les enseignants, tant du fondamental que du secondaire dans les technologies de l’information sera essentielle.

Dès lors, je souhaite poser les questions suivantes à Monsieur le Ministre :

  1. Monsieur le Ministre partage-t-il l’évaluation apparemment faite par le Parlement des Jeunes et l’atelier 99ID quant au piètre niveau moyen des enseignants en technologies de l’information et leur incapacité, dès lors, d’expliquer et d’utiliser les outils informatiques de manière satisfaisante dans leur enseignement ?
  2. Monsieur le Ministre envisage-t-il des mesures concrètes, notamment dans le domaine de la formation continue des enseignants, pour remédier à cet état de fait ?
  3. Plus généralement, quelles sont les initiatives que compte prendre Monsieur le Ministre pour préparer encore davantage les enfants et jeunes étudiants, dans le cadre des écoles tant du fondamental que du secondaire, aux défis de la digitalisation ?

Veuillez croire, Monsieur le Président, en l’assurance de mon profond respect.

 

Franz Fayot
Député

 

 

 

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