Après que Madame la ministre a confirmé la présence d’amiante à différents endroits de la Villa Louvigny, le “Luxemburger Wort” s’est vu interdire d’évoquer le problème de cette contamination dans un article. La ministre peut-elle confirmer cette interdiction de son administration ?

Monsieur le Président,

Conformément à l’article 80 du règlement de la Chambre des Députés, nous vous prions de bien vouloir transmettre la question parlementaire suivante à Madame la ministre de la Mobilité et des Travaux publics.

Dans sa réponse à la question parlementaire des soussignés concernant des travaux de décontamination engagés dans le cadre du projet de réaffectation de la Villa Louvigny, Madame la Ministre a confirmé la présence d’amiante dans différents endroits de ce bâtiment.

Or, dans un article paru dans le « Luxemburger Wort » du 11 juin, il est rapporté ce qui suit : „Obwohl über die Asbestproblematik informiert, wurde dem LW von Seiten der Verwaltung untersagt, die Kontamination im Artikel zu erwähnen“.

En effet, ledit journal avait présenté le projet « Villa Louvigny » à la suite d’une visite des lieux mi-mai 2024, c’est-à-dire parallèlement à notre question parlementaire.

Dans ce contexte, nous aimerions poser les questions suivantes :

  • Madame la ministre peut-elle confirmer cette interdiction de la part de son administration ?
  • Quelles sont les raisons d’une telle attitude et sa légitimité s’il est vrai, comme Madame la ministre l’a affirmé dans le cadre de sa réponse à notre question parlementaire « qu’un risque de santé peut, en principe, être exclu pour les occupants antérieurs du bâtiment vu que l’amiante était mise en œuvre de façon non accessible et sans contact avec les utilisateurs » ?

Veuillez croire, Monsieur le Président, en l’assurance de notre profond respect.

Mars Di Bartolomeo et Yves Cruchten – Députés

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