« Digital ass real! »

 

Communiqué de presse du groupe parlementaire LSAP
« Digital ass real! »

Les réseaux sociaux et les plateformes de partage de contenu occupent une position déterminante dans notre société. Mais malheureusement ces outils de socialisation sont de plus en plus détournés par certains utilisateurs pour harceler, abuser ou tout simplement blesser psychologiquement d’autres utilisateurs. De telles transgressions sont communément connues sous le nom d’harcèlement moral numérique ou de « cyberharcèlement ». Surtout les jeunes sont les plus touchés et risquent ainsi de présenter des troubles sur le long terme, constituant aussi un risque potentiel de suicide. Le LSAP est d’avis qu’il est temps d’agir et d’adapter les textes légaux afin d’intervenir sur le plan répressif et apporter la protection nécessaire aux victimes. « Aujourd’hui, nous voulons envoyer le message que personne n’est seul ! Le cyberharcèlement est à prendre au sérieux. », souligne Taina Bofferding.

Le code pénal luxembourgeois contient déjà des dispositions prévoyant des infractions qui tiennent compte des récents développements sociétaux. Une telle infraction est le harcèlement obsessionnel (« stalking »), l’article 442-2, qui sert actuellement comme base légale à la justice afin de poursuivre des comportements de harcèlement, y compris les harcèlements en ligne.

Toutefois le LSAP est d’avis que cette base légale n’est pas suffisante pour faire face aux défis présents et qu’il faut compléter le code pénal d’une disposition propre au harcèlement moral numérique afin de qualifier les actes de cyberharcèlement comme tels. « Ainsi l’arsenal législatif est renforcé et la justice peut se prononcer en recourant à une base légale distincte sans devoir se baser sur une disposition plus générale, telle que l’article 442-2. », complète Dan Biancalana.

« Vu le risque d’amplification de cette problématique et suite au débat à la Chambre des Députés que j’avais lancé, cette proposition de loi se voit comme une réponse adéquate visant à introduire le harcèlement moral numérique expressément dans le Code pénal. », résume Francine Closener.

Avec le dépôt de la présente proposition de loi, le LSAP poursuit le double objectif suivant :

  • offrir aux victimes un moyen de défense efficace et direct ;
  • créer une portée dissuasive en soulignant que le cyberharcèlement n’est pas tolérable tout en affirmant aux personnes concernées qu’elles sont victimes d’un comportement répréhensible.

 

Pressemitteilung der LSAP Fraktion
Digital ist real!

Soziale Netzwerke und Plattformen zum Teilen von Inhalten nehmen eine entscheidende Position in unserer Gesellschaft ein. Leider werden diese Werkzeuge zur Sozialisierung von einigen Nutzern zunehmend missbraucht um andere zu belästigen, zu missbrauchen oder einfach nur zu verletzen und psychisch zu belasten. Solche Grenzüberschreitungen sind gemeinhin als digitales Mobbing oder als „Cybermobbing“ bekannt. Vor allem jüngere Menschen sind besonders stark davon betroffen und laufen Gefahr, lebenslange Störungen mit sich zu tragen, die auch das Suizidrisiko erhöhen können. Die LSAP ist der Meinung, dass es an der Zeit ist, zu handeln und unsere Gesetzestexte anzupassen, um repressiv eingreifen zu können und den Opfern den nötigen Schutz zu bieten. „Heute wollen wir die Botschaft senden, dass niemand allein ist! Cybermobbing ist keine Bagatelle.“, betont Taina Bofferding.

Das luxemburgische Strafgesetzbuch enthält bereits Bestimmungen, die Straftatbestände vorsehen, die den jüngsten gesellschaftlichen Entwicklungen Rechnung tragen. Ein solcher Straftatbestand ist die obsessive Belästigung („Stalking“), in Artikel 442-2, der derzeit der Justiz als Rechtsgrundlage dient, um belästigendes Verhalten, auch im Internet, unter Strafe zu stellen.

Die LSAP ist jedoch der Ansicht, dass diese Rechtsgrundlage nicht ausreicht, um den aktuellen Herausforderungen zu begegnen, und dass das Strafgesetzbuch um eine eigene Rechtsvorschrift zu digitalem Mobbing ergänzt werden muss, um Cybermobbing als solches zu qualifizieren. „Auf diese Weise wird das Gesetzesarsenal gestärkt und die Justiz kann sich auf eine spezifische Rechtsgrundlage stützen, ohne sich auf eine generelle Bestimmung stützen zu müssen.“, ergänzt Dan Biancalana.

„Angesichts der Gefahr einer Ausweitung dieser Problematik und als Folge der von mir angestoßenen Debatte im Parlament sehen wir diesen Gesetzesvorschlag als angemessene Antwort, die darauf abzielt, digitales Mobbing ausdrücklich in das Strafgesetzbuch
aufzunehmen.“, fasst Francine Closener zusammen.

Mit der Einreichung des vorliegenden Gesetzesvorschlags verfolgt die LSAP zwei Ziele:

  • den Opfern eine effektive und direkte Möglichkeit zur gerichtlichen Verteidigung zu
    bieten ;
  • die abschreckende Wirkung zu stärken, indem betont wird, dass Cybermobbing nicht
    tolerierbar ist, und den Betroffenen versichert wird, dass sie Opfer eines strafbaren
    Fehlverhaltens sind.
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