Medikamenter en Rupture de stock?

Zu Lëtzebuerg gouf et an der leschter Zäit ëmmer nees eng Knappheet un Adrenalinsticken, déi am Fall vun enger allergescher Reaktioun op en Beien- oder Wespestach dréngend gebraucht ginn. Doduerch, dass d’Apdikten dëst Medikament net schnell genuch erbäi kréie konnten, musse Patienten dann op aner Medikamenter zeréckgräifen, mat alle Risiken déi dat mat sech brénge kann.

D’Cécile Hemmen huet dowéinst bei der Gesondheetsministesch nogefrot, op et effektiv zu enger Rupture de stock komm ass a wa jo, firwat, wéi vill Medikamenter an Impfstoffer an de vergaangene Joren en Rupture de stock waren an iwwert wéi eng Mechanisme probéiert gëtt, dëst ze verhënneren.


 

Monsieur Mars Di Bartolomeo
Président de la Chambre des Députés
Luxembourg

Luxembourg, le 23 août 2018

Monsieur le Président,

Conformément à l’article 80 de notre règlement interne, je vous prie de bien vouloir transmettre la question parlementaire suivante à Madame la Ministre de la Santé.

D’après le site rtl.lu il y aurait actuellement une pénurie de sticks d’adrénaline à utiliser en cas d’urgence lors de piqûres de guêpes ou d’abeilles en cas d’allergie. Une rupture de stock ou d’approvisionnement entraîne l’incapacité pour une pharmacie de fournir un médicament à un malade dans les heures suivant la présentation d’une prescription, le patient se voyant contraint de différer sa prise de médicaments, avec tous les risques de santé que cela peut comporter.

Au vu de ce qui précède, je souhaite poser les questions suivantes à Madame la Ministre :

  1. Est-il correct, comme le rapporte l’article qu’il y a actuellement une rupture de stock de ces sticks d’adrénaline ? Dans l’affirmative, quelles en sont les raisons ?
  2. Quel est le nombre total de médicaments et de vaccins à usage humain qui ont été signalés en rupture de stock ces dernières années ?
  3. Existe-t-il un dispositif d’alerte pour signaler le risque de rupture de stock de médicaments? Existe-t-il des mesures de prévention des ruptures ? Les titulaires d’autorisation de mise sur le marché et les exploitants de ces médicaments ne sont-ils pas contraints d’élaborer et de mettre en place des plans de gestion des pénuries pour les « médicaments d’intérêt thérapeutique majeur » et pour les vaccins, tel que c’est le cas en France ?

Veuillez croire, Monsieur le Président, en l’assurance de mon profond respect.

Cécile Hemmen
Députée

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